LA MADELEINE

Les attaches familiales des Pagnerre, père et fils, sont multiples à La Madeleine, ce n'est donc pas un hasard si les constructions y sont si nombreuses.

Le 121 avenue de la République
(Grand Boulevard)


Cette construction géométrique, située au 121 avenue de la République, où la ferronnerie et la menuiserie jouent de concert avec la pierre, date de 1905. Elle a fait partie des premières maisons construites sur le Grand Boulevard avant l'inauguration et l'ouverture de celui-ci en 1909. Typique de l'art géométrique bruxellois ou nancéen, avec son bow-window inclus dans un cercle, on retrouve ces mêmes éléments dans d'autres villas, comme le 200 rue du Général de Gaulle à Mons-en-Barœul, la villa Pax au 166 rue du Général de Gaulle à Mons-en-Baroeul, le 57 rue de Paris à La Madeleine ou le 25 rue du Docteur Legay à La Madeleine (Les Fauvettes). A cette époque Gabriel Pagnerre vient d'emménager dans son premier cabinet d'architecture au 265 rue de Roubaix à Mons-en-Barœul (actuelle 255 rue du Général de Gaulle).



Cette construction a été repeinte en bleue en 2023

231 et 233 avenue de la République (Grand Boulevard)


50 et 52 rue Jean Bart


A la base de la tourelle échaugette qui domine la plate forme terrasse, on découvre la belle plaque céramique de l'architecte dont il n'existe que 4 exemplaires connus.





Ci-dessous la magnifique porte à double battant de style art déco avec les vitraux d'origine.


25 rue Faidherbe




Cette construction de Gabriel Pagnerre est en fait presque un véritable décor de théâtre. Sans grande profondeur cette demeure majestueuse avait en fait été commandé par les propriétaires d'en face pour leur garantir un bel environnement !



Sur une carte postale on découvre l'architecte Gabriel Pagnerre (son nom est inscrit à son côté) à l'angle des rues Faidherbe et Aristide Briand. La mention " Notre maison " figure au niveau du n° 25 de cette rue Faidherbe à La Madeleine. Cette habitation est l'une des 4 qui posséde la première plaque de l'architecte.

49 à 55 rue Berthelot






Les Nénuphars 29 rue Jean Bart


Cette construction qui figure dans le livre " Le siècle de l'éclectisme " possède un porche original avec des figures zoomorphes et des céramiques florales sous la ligne de faîte du toit. Le bow-window également très spectaculaire traverse cette ligne comme pour mieux accentuer l'incorporation de la toiture dans la façade.


Le décor en céramique est composé de feuilles et fleurs de nénuphars stylisés. Malgré l'utilisation d'un décor floral, il ne s'agit pas d'art déco floral (comme à Paris) mais d'art déco géométrique (comme à Bruxelles et Nancy) car les végétaux sont traités géométriquement. Les corbeaux, qui sont les pièces de menuiserie tenant les nochères, sont aussi sculptés de figures zoomorphes. De même pour certains éléments des balustrades.




Cette construction, qui date de 1908, est décrite pages 350 et 351 du livre " Le Siècle de l'éclectisme " : " La sobriété de ce bâtiment et l'emploi de formes zoomorphes pour les consoles font penser à l'Art Nouveau nordique. " 

A noter qu'une autre construction possède également de figures zoomorphes, elle est située rue Jean Jaurès à Croix.


Les Iris au 26 rue Faidherbe



Cette construction, qui est datée de 1908, est l'une des trois situées à La Madeleine qui possède la première plaque de l'architecte. Au sommet de la façade on découvre des céramiques florales représentant des iris qui sont à l'origine du nom donné à cette maison. Ci-dessous des clichés effectués par le fils de la propriétaire qui demeure dans cette habitation depuis très longtemps.







57 rue de Paris



Le 130/132 rue Faidherbe



La Villa André 135 rue Félix Faure

Située au 135 rue Félix Faure à La Madeleine, à l'angle avec la rue du président Georges Pompidou, la Villa André possède une plaque en céramique analogue à celle posée sur la façade de la Villa Marcel à Rosendaël (Dunkerque)








Les Fauvettes 25 rue du Docteur Legay




28 avenue Foubert


Cette construction qui date de 1911 possède la plaque de l'architecte avec les noms des deux villes (Mons-en-Barœul et Lille) apposée sur les constructions d'avant le premier conflit mondial.


La plaque difficilement discernable car concenscieusement enduite de peinture se trouve à côté d'une embrouillaminis de fils et d'une descente de gouttière.




Plusieurs détails architecturaux sont typiques des constructions de Gabriel Pagnerre.



Rue François Guillebon